Exode 23, 6 à 19

[Chaque jour les Écritures, année 1, 5 mai]

« Tu ne tueras pas l’innocent et le juste », est obligé de dire l’Éternel à Son peuple. Injonction qui ne sera, hélas, que trop justifiée puisque « le saint et le juste » sera mis à mort (Act. 3, 14, 15). L’étranger aussi fait l’objet de recommandations. Il ne devait être ni opprimé ni maltraité (v. 9 ; chap. 22, 21 ; voir Jér. 22, 3). Lévitique 19, 34 va beaucoup plus loin : on devait l’aimer comme soi-même. Dans le Nouveau Testament, le Seigneur Jésus déclare que prendre soin de l’étranger c’est Le recueillir Lui-même (lire Matt. 25, 35 fin). Au reste n’a-t-Il pas été l’étranger céleste venu visiter les hommes ? Combien Son cœur infiniment sensible a été blessé par l’ingratitude de ceux au milieu desquels Il était venu en amour ! Oui, nous sommes invités à comprendre « ce qu’est le cœur de l’étranger » (v. 9), le cœur du Sauveur. — Souviens-toi que tu as été étranger toi aussi, ajoute l’Éternel. Nous mettre à la place des autres, tel est le secret de l’amour ! — Dans les versets 10 à 13, Dieu nous montre le soin qu’Il prend de toute Sa création : les animaux, les plantes et la terre elle-même. Apprenons, nous aussi, à respecter tout ce qui appartient à notre Père céleste. — Enfin, en rapport avec le culte, soulignons la fin du verset 15 : « On ne paraîtra pas à vide devant ma face » (Deut. 26, 2).