Exode 24, 1 à 18

[Chaque jour les Écritures, année 1, 7 mai]

La première alliance est inaugurée solennellement. Elle est scellée avec du sang (lire Héb. 9, 18…). Puis l’Éternel montre quelques rayons de Sa gloire aux anciens d’Israël. Ils voient « sous ses pieds comme un ouvrage de saphir transparent, et comme le ciel même en pureté » (v. 10 ; comp. Éz. 1, 26). Sous Ses pieds… : nous pensons au glorieux sentier du Fils de Dieu, tel que les évangiles nous le présentent, un sentier « comme le ciel même en pureté… ». Christ était non seulement « descendu du ciel », « monté au ciel », mais d’une manière permanente Il était « le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3, 13). C’est dans la marche de Christ ici-bas que la gloire de Dieu peut être admirée dans toutes ses perfections morales (Ps. 68, 24). « Celui qui m’a vu a vu le Père », dit Jésus à Ses disciples (Jean 14, 9). Le verset 11 est la préfiguration de la sainte liberté et de la communion dont jouissent maintenant les rachetés du Seigneur Jésus. Sur la base de l’œuvre accomplie par Christ et de Sa présence à la droite de Dieu, ils sont en quelque sorte « chez eux » dans la gloire. — Nous pensons aussi à Moïse sur une autre montagne : celle de la transfiguration, où il sera témoin avec Élie et les trois disciples, de la gloire du Seigneur Jésus (Luc 9, 28-36).