Exode 26, 31 à 27, 8

[Chaque jour les Écritures, année 1, 12 mai]

En allant de l’intérieur vers l’extérieur, ce qui est le chemin de Dieu vers le pécheur, le tabernacle comprend d’abord un lieu très saint inaccessible ne contenant que l’arche du témoignage (v. 33), puis un lieu saint, séparé du lieu très saint par un voile, dont Hébreux 10, 20 explique la signification : « le voile, c’est-à-dire sa chair… ». L’humanité de Christ est ainsi représentée : ensemble de gloires et de perfections dont donnent une idée les matières utilisées. Les chérubins brodés nous rappellent ceux qui interdisaient à l’homme l’accès à l’arbre de vie (Gen. 3, 24). Mais, à la mort de Jésus le voile du temple se déchira, Dieu ouvrant ainsi à l’homme un chemin jusque dans Sa présence. — Devant le voile sont placés la table et le chandelier (v. 35) ainsi que l’autel d’or (chap. 30, 6). La tente elle-même est close par un rideau ouvragé, mais sans chérubins car les sacrificateurs sont autorisés à y pénétrer pour accomplir leur service. Enfin devant la tente est dressé l’autel d’airain décrit au chapitre 27, 1 à 8. De grandes dimensions, carré, il nous parle de la croix et de son efficacité. Il est de bois de sittim : Christ devenu homme afin de pouvoir souffrir et mourir — plaqué d’airain : propre à traverser l’épreuve du feu du jugement divin contre le péché. Gloire à notre parfait Rédempteur.