Exode 33, 1 à 11

[Chaque jour les Écritures, année 1, 26 mai]

Animé d’une sainte colère, Moïse a détruit le veau d’or et ordonné le châtiment. Il a ensuite informé le peuple que l’Éternel ne monterait pas avec lui. Maintenant le voici qui fait une chose inattendue : il dresse pour lui une tente, hors du camp, loin du camp. A-t-il cessé d’aimer ce peuple ? Au contraire, il vient d’en donner la preuve la plus grande et la plus touchante en demandant d’être à sa place effacé du livre de l’Éternel. Non ; son motif est bien différent. En raison du péché commis, la nuée ne peut plus se poser dans le camp. Aussi est-ce pour retrouver cette précieuse colonne, figure de Christ, que Moïse et d’autres avec lui quittent le camp d’Israël. — Hébreux 13, 13 en allusion à ce passage, fait entendre l’appel : « Sortons vers lui, hors du camp ». Chers jeunes amis, il faut que vous le sachiez : c’est pour obéir à cette injonction que beaucoup de rachetés se sont séparés des religions formalistes, et des églises organisées de la chrétienté pour chercher seulement et simplement la présence du Seigneur Jésus (Matt. 18, 20). Voyez Josué ! Bien qu’encore un jeune homme, il comprend que le bonheur pour lui consiste à ne pas quitter la présence de Dieu. Image d’une communion continuelle, mais aussi des joies qui nous attendent au lieu où le Seigneur a promis Sa présence !