Exode 34, 1 à 11

[Chaque jour les Écritures, année 1, 28 mai]

En demandant à l’Éternel de lui montrer Sa gloire, Moïse s’attendait sans doute à une vision éclatante, comme celle décrite au chapitre 24, 10. Mais Dieu va lui révéler ce qui est autrement précieux : « la gloire de sa grâce » (Éph. 1, 6). Il se fait connaître à Son serviteur comme le Dieu miséricordieux et faisant grâce (v. 6). Grâce qui est liée au nom de l’Éternel crié devant Moïse. C’est comme si Dieu disait : Je porte un nom qui m’oblige à faire grâce. Mais notons deux conditions pour nous permettre d’en jouir. 1º « Sois prêt au matin », enjoint l’Éternel à Moïse et à chacun de nous. Que le Seigneur nous donne chaque matin cette préparation du cœur nécessaire pour goûter Sa grâce (lire Ps. 63, 1-3) ! 2º C’est dans la fente du rocher que l’homme de Dieu doit se tenir : image d’un Christ frappé qui maintenant dit aux siens : « demeurez en moi… » (Jean 15, 4). Mais la grâce de Dieu ne doit pas nous faire oublier Son gouvernement. Dans le même verset 7, nous apprenons qu’Il pardonne l’iniquité (c’est la grâce) et en même temps qu’Il ne tient nullement celui qui en est coupable pour innocent (c’est Son fidèle gouvernement). — L’Éternel avait déclaré au chapitre 33, 3 : « Je ne monterai pas au milieu de toi, car tu es un peuple de cou roide ». C’est précisément ce motif pour lequel Moïse réclame Sa présence (v. 9).