Exode 35, 20 à 35

[Chaque jour les Écritures, année 1, 1 juin]

Les Israélites n’ont pu apporter que ce qu’ils n’avaient pas donné auparavant pour le veau d’or (chap. 32, 3). Nous ne pourrons mettre au service du Seigneur que ce que nous n’aurons pas employé pour le monde. Ne gaspillons donc pas notre jeunesse. — Quels étaient ceux qui donnaient ? « Tout homme qui avait un esprit libéral, tout homme que son cœur y porta ». C’est l’important ! Aimer le Seigneur, l’Assemblée, notre prochain, voilà la condition majeure aussi bien pour exécuter un travail que pour apporter un don. Ce qui ne procède pas de l’amour n’est d’ailleurs en général pas bien fait. — Certains travaux pouvaient se faire à la maison, dans le cadre de la famille : filer par exemple. Ne pensons pas que travailler pour le Seigneur consiste nécessairement à devenir évangéliste ou missionnaire en pays lointain. — Remarquez le service des femmes. Si toutes n’étaient pas intelligentes (v. 25), ou habiles (v. 26), toutes pouvaient avoir un esprit libéral aussi bien que les hommes (v. 29), et être portées par leur cœur (v. 26) à donner ou à exécuter quelque chose pour le sanctuaire (Tite 2, 5). — Aux uns, Dieu a mis au cœur d’enseigner (v. 34). Qu’il mette au cœur des autres d’écouter ! Ainsi pourra être accompli par tous un service intelligent.