Nombres 2, 1 à 34

[Chaque jour les Écritures, année 1, 29 juillet]

Les croyants ne sont pas appelés à traverser le « désert » isolément. Pour leur donner conscience qu’ils sont un peuple, une famille, le Seigneur les rassemble autour de Lui. Représentons-nous le camp d’Israël. L’Éternel en occupe le centre ; l’arche est là ; la nuée de Sa gloire demeure sur le tabernacle. Autour de celui-ci, chacun a sa place assignée. D’abord les Lévites, puis, sans ordre de préférence, les douze tribus campent par groupe de trois sous une même bannière à chacun des quatre points cardinaux. Dieu est un Dieu d’ordre (1 Cor. 14, 33). Dans Sa sagesse souveraine, « il a placé les membres (du corps de Christ) — chacun d’eux — dans le corps comme il l’a voulu » (1 Cor. 12, 18). Il a fixé la place où Il veut chacun des siens. Qu’Il nous donne de l’occuper ! Beaucoup de chrétiens ont dressé des bannières à leur idée ou à leur convenance. Le nom d’un homme ou d’une doctrine est pour eux comme un drapeau, un signe de ralliement qui les distingue des autres. Dieu ne reconnaît pas ces dénominations, ces bannières déployées par l’homme. Il ne reconnaît que le centre que Lui-même a établi : Jésus, « le vrai tabernacle », rassemblant les enfants de Dieu dispersés, Lui qui est appelé aussi « un porte-bannière entre dix mille » (Can. 5, 10).