Nombres 27, 1 à 11

[Chaque jour les Écritures, année 1, 13 septembre]

Nous avons remarqué hier que les hommes seulement devaient être dénombrés. Voici pourtant quelques femmes auxquelles est consacré ici tout un paragraphe et plus loin un chapitre entier. Qu’ont-elles de remarquable, ces cinq filles de Tselophkhad pour qu’il en soit autant parlé ? On pourrait plutôt les trouver bien effrontées d’oser se présenter devant Moïse, Éléazar, les princes et toute l’assemblée, pour réclamer une part d’héritage. Ne sont-ce pas là des murmures comme ceux que nous avons déjà si souvent entendu s’élever au milieu du peuple ? Absolument pas ! Les murmures exprimaient le regret de ce qu’on laissait en arrière, en Égypte, tandis que la demande de ces femmes est dictée par l’attachement pour ce qui est devant : le pays de la promesse. C’est pourquoi l’Éternel Lui-même les approuve hautement. En réponse à Moïse qui « apporte leur cause » devant Lui, Il déclare : « Les filles de Tselophkhad ont bien parlé ». Quel exemple elles donnent à ceux d’entre nous qui ont eu des parents chrétiens ! Demandons-nous si « l’héritage de nos pères » : ce qui a fait l’objet de l’attente fervente des générations précédentes, possède le même attrait et le même prix pour notre cœur.