Nombres 35, 16 à 34

[Chaque jour les Écritures, année 1, 24 septembre]

Sous son aspect prophétique, la ville de refuge pour l’homicide abrite le peuple juif qui a crucifié son Messie sans mesurer la portée de son crime (Luc 23, 34). Il est depuis gardé providentiellement par Dieu loin de son héritage jusqu’à la fin de la période actuelle, c’est-à-dire tant que Christ est sacrificateur selon le type d’Aaron. — En fait c’est l’humanité tout entière qui est coupable de la mort du Fils de Dieu. Mais, dans Son infinie miséricorde, Dieu a fourni à l’homme un refuge contre Sa propre colère, et ce refuge n’est autre que la victime elle-même. Jésus est Celui « qui nous délivre de la colère qui vient » (1 Thess. 1, 10). — Représenté dans ce chapitre à la fois par la victime et par la ville de refuge, Christ l’est d’une troisième manière, par le grand sacrificateur dont la mort marquait le moment du retour dans l’héritage en pleine sécurité (v. 28). — Le verset 31 affirme qu’aucune rançon, si élevée fût-elle, ne pouvait se substituer pour l’homicide au moyen de salut auquel l’Éternel avait pourvu. Ni argent, ni or (1 Pier. 1, 18), ni œuvres quelconques (Éph. 2, 9), ne peuvent remplacer pour le pécheur l’abri qu’il trouve en Jésus Christ. « Il n’y a de salut en aucun autre… » (lire Act. 4, 12).