Deutéronome 17, 8 à 20

[Chaque jour les Écritures, année 1, 27 octobre]

Une sentence rendue par le sacrificateur ou par le juge faisait autorité et devait être acceptée. Paul confirme qu’il « n’existe pas d’autorité si ce n’est de par Dieu… en sorte que celui qui résiste à l’autorité résiste à l’ordonnance de Dieu » (Rom. 13, 1, 2 ; 1 Pier. 2, 13-17). Mais celui qui détient l’autorité est responsable devant Dieu de la manière dont il l’exerce. Plusieurs recommandations importantes sont faites aux rois : ne pas avoir une multitude de chevaux (orgueil) ni un grand nombre de femmes (convoitise de la chair), ne pas amasser beaucoup d’argent ou d’or (convoitise des yeux), avoir la loi divine pour seul guide, enfin ne pas s’élever au-dessus de leurs frères (ce sont leurs frères, non leurs sujets). Salomon, le roi le plus brillant de l’histoire d’Israël enfreignit tous ces commandements (1 Rois 10, 22-28 ; 11, 1, 4 ; 12, 4). Tandis que Josias, un de ses derniers successeurs, se distingua par l’honneur qu’il rendit au Livre de Dieu retrouvé et par les effets pratiques que la Parole eut dans sa vie (2 Chron. 34, 14…). Posséder un exemplaire du saint Livre, l’avoir auprès de soi, y lire tous les jours de sa vie, c’est ainsi que nous apprendrons à craindre le Seigneur, à connaître Ses paroles « pour les faire » (v. 19).