Deutéronome 27, 1 à 19

[Chaque jour les Écritures, année 1, 9 novembre]

Écrite « bien nettement » sur de grandes pierres enduites de chaux, éclatantes de blancheur, la loi sera placée en évidence sur une montagne, en témoignage à tout Israël. Personne ne pourra alléguer ne pas la connaître. Nous sommes encore plus responsables, nous qui possédons entre nos mains la Bible tout entière. — Ce monument pour glorifier la loi nous fait penser au magnifique psaume 119 qui déploie dans ses cent soixante-seize versets les merveilles de la Parole de Dieu et ce qu’elle est pour le fidèle. Et ce psaume commence en proclamant la bénédiction de « ceux qui marchent dans la loi de l’Éternel ». « Tu mettras la bénédiction sur la montagne de Garizim, et la malédiction sur la montagne d’Ébal », avait-il été ordonné (chap. 11, 29). Hélas ! nous n’entendons pas les tribus prononcer la bénédiction. En effet, le peuple est « sous la loi » et « tous ceux qui sont sur le principe des œuvres de loi sont sous malédiction » (Gal. 3, 10). Maudit,… maudit,… maudit,… est la sentence qu’Israël devra entendre douze fois (v. 15-26). Mais le même passage des Galates annonce que « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi » en la prenant sur Lui (Gal. 3, 13). Dorénavant nous ne sommes plus sous la loi, mais sous la grâce (Rom. 6, 14).