Josué 8, 24 à 35

[Chaque jour les Écritures, année 1, 8 décembre]

Aï est conquise puis brûlée, ses habitants massacrés, son roi pendu, son butin préservé au profit du peuple « selon la parole que l’Éternel avait commandée » (v. 27). Ayant payé chèrement le prix de la propre volonté, Josué et Israël se conforment cette fois strictement aux instructions divines. Deutéronome 21, 22 et 23 défendait de laisser le cadavre d’un pendu sur le bois pendant la nuit et Josué obéit aussi (v. 29), preuve qu’il considère déjà la terre comme à eux. Appliquons-nous à justifier le plus possible notre comportement par l’Écriture. Quelle force aurait notre témoignage si nous pouvions répondre à toute question, concernant notre conduite, notre tenue : c’est ce que le Seigneur demande, me demande, dans Sa Parole. Contemplons Jésus sur la croix. À l’ultime instant de Sa vie d’homme obéissant, Il dit encore, « afin que l’Écriture fût accomplie : J’ai soif » (Jean 19, 28). — La scène qui suit (v. 30-35) répond, elle aussi, aux instructions du Deutéronome (chap. 11, 29 ; 27, 11…). Hommes, femmes, enfants, tout le peuple est réuni, y compris l’étranger (donc Rahab s’y trouve probablement) au lieu désigné pour y écouter la loi. Et le centre de ce rassemblement, c’est l’arche sainte, type de Christ. L’adoration et la joie s’expriment par les holocaustes et sacrifices offerts.