Josué 13, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 1, 17 décembre]

L’Éternel rappelle à Josué qu’il reste un très grand pays à posséder. Les frontières lui avaient été indiquées (chap. 1, 4). Elles sont faciles à retenir. Au sud : un grand désert ; au nord : une grande montagne : le Liban ; à l’orient : un grand fleuve : l’Euphrate ; enfin au couchant : une grande mer, la Méditerranée. Le pays à occuper par la foi a également ses frontières qui sont celles du monde tel qu’il se présente pour nous : aride, sans fruit pour Dieu (le désert) — plein d’orgueil et de vanité (la montagne) — prospère et affairé (le fleuve) — impétueux, sans cesse agité (la mer — Jude , 13 ; És. 57, 20). Gardons-nous, chers enfants de Dieu, de franchir ces frontières. Beaucoup l’ont fait par entraînement ou simple curiosité, et la plupart n’en sont jamais revenus. Par contre il reste à l’intérieur des limites « un très grand pays à posséder ». Les trésors inépuisables de la Parole, les richesses insondables de Christ attendent que nous nous en emparions, « afin que — selon la prière de l’apôtre — nous soyons capables de comprendre avec tous les saints quelle est la largeur et la longueur, et la profondeur et la hauteur… et de connaître l’amour du Christ… » (Éph. 3, 18, 19). Chrétiens, voilà les dimensions infinies de notre héritage en Lui !