Josué 24, 16 à 33

[Chaque jour les Écritures, année 1, 31 décembre]

À l’exhortation de Josué, à l’exemple qu’il donne personnellement, Israël répond par une prompte profession de foi. Il s’engage à servir l’Éternel. Mais les bonnes intentions ne suffisent pas. Le verset 23 nous apprend que les dieux étrangers sont toujours là, en sorte que Josué est obligé de leur dire tant qu’il en est ainsi : « Vous ne pourrez pas servir l’Éternel » (v. 19). « Nul ne peut servir deux maîtres », confirme le Seigneur Jésus (Luc 16, 13). — Les bonnes dispositions d’Israël dureront aussi longtemps qu’il aura de pieux conducteurs : Josué, Éléazar, Phinées… (comp. 2 Chron. 24, 2). Chers amis, une dernière question : Sommes-nous attachés au Seigneur par une foi vivante et personnelle ? Ou bien nous sommes-nous contentés jusqu’ici de suivre par entraînement et imitation ceux qui nous ont enseignés ? En ce cas que ferons-nous quand ils nous auront quittés ? — Josué termine sa course. Fidèle conducteur, il a marché dans le désert la marche de la foi. Il a combattu ensuite le combat de la foi. Nous avons reconnu en lui quelques traits du grand Conducteur, du Vainqueur du monde, du Chef et du consommateur de la foi. Demandons à Dieu qu’Il nous apprenne, dans la marche comme dans le combat, à fixer les yeux sur Jésus (Héb. 12, 2).