Juges 6, 14 à 27

[Chaque jour les Écritures, année 2, 11 janvier]

En regardant à lui-même, Gédéon ne trouve pas cette force dont lui a parlé l’ange. Tout au contraire ! il est le plus petit dans le millier le plus pauvre. Mais, comme l’apôtre Paul plus tard, comme vous et moi si souvent dans notre vie, Gédéon doit apprendre la leçon que voici : « Quand je suis faible, alors je suis fort » (2 Cor. 12, 10) ; et « Je puis toutes choses en celui qui me fortifie » (Phil. 4, 13). La force qu’avait Gédéon (v. 14) était celle de Dieu Lui-même : « la force que Dieu fournit » (1 Pier. 4, 11) et qui « s’accomplit dans l’infirmité » du serviteur. — Précieuse rencontre avec l’Ange de l’Éternel, figure de celle que nous devons nécessairement avoir avec le Seigneur une fois dans notre vie sur la base du sacrifice de la croix ! La conséquence de cette rencontre n’est pas la mort, loin de là, c’est la paix (v. 23). Et Gédéon élève un autel en hommage à ce Dieu de paix qui s’est fait connaître à lui. Puis, sitôt après, il doit apprendre qu’il y a des choses à renverser, à démolir et à couper. N’avons-nous pas, nous aussi, des destructions à envisager si nous voulons être forts ? Il est impossible qu’une idole habite dans notre cœur en même temps que le Saint Esprit dont notre corps est devenu le temple.