Juges 14, 14 à 15, 8

[Chaque jour les Écritures, année 2, 26 janvier]

Les victoires du croyant, au lieu de le fatiguer et de l’affaiblir, lui procurent au contraire nourriture et douceur. Voilà ce que signifie le miel trouvé dans la carcasse du lion. Mais ceci est un secret que le monde ne peut pas comprendre car ses propres joies, il les trouve plutôt dans les fêtes (v. 10). Pour l’homme inconverti il y a là un mystère : Comment un chrétien peut-il trouver ses plaisirs et la nourriture de son âme là où lui-même ne discerne que la terreur et la mort (le pouvoir de Satan annulé par la mort de Christ — Héb. 2, 14) ? Samson pose son énigme aux Philistins et, sans la trahison de sa femme, ceux-ci n’auraient pu l’expliquer. Un peu plus tard, c’est son beau-père qui lui manque de parole (chap. 15, 2). Le monde est toujours trompeur, toujours décevant. S’il nous arrive comme à Samson de lui faire confiance, ou de nous mêler à ses joies, nous connaîtrons d’amères déceptions. — Dieu garde Son serviteur en lui évitant ce mariage avec une Philistine. Mais tout le souci et le tourment qu’il s’attire lui auraient été évités s’il avait écouté ses parents. Et Dieu n’aurait pas manqué de lui fournir une autre « occasion contre les Philistins ».