1 Samuel 2, 1 à 11

[Chaque jour les Écritures, année 2, 11 février]

Selon Philippiens 4, 6, verset cité hier, les actions de grâces sont le complément indispensable de nos prières. Anne ne manque pas à présent de remercier Celui qui l’a exaucée. N’oublions pas de le faire, nous non plus, chaque fois que Dieu nous a répondu. Mais Anne va plus loin encore. C’est pour elle l’occasion de célébrer l’Éternel dans un beau cantique. Quels sont les motifs de sa louange ? La sainteté de Dieu (v. 2), Sa connaissance (v. 3), Sa puissance (v. 6), Sa justice (v. 10). Mais par-dessus tout, elle exalte la grâce dont elle porte le nom (Anne signifie grâce) et dont elle est l’objet. Cette grâce prend le pauvre misérable (vous et moi) de la poussière, image de la mort, et de dessus le « fumier » du péché, pour lui donner une part avec Jésus dans Sa gloire et dans Son règne. — Enfin les derniers mots de ce cantique introduisent ce roi puissant, cet « oint » qui est le Seigneur Jésus (dans la Parole la corne est le symbole de la puissance). Est-ce que nous nous réjouissons, comme le fait Anne, dans un tel salut (v. 1), dans un tel Sauveur ? Il est instructif de comparer les paroles de Marie en Luc 1, 46 à 55 avec ce cantique d’Anne. Elle aussi se réjouit, non seulement en Dieu son Sauveur, mais dans ce que Sa puissance et Sa grâce ont fait pour tout Israël (v. 54).