1 Samuel 10, 13 à 27

[Chaque jour les Écritures, année 2, 25 février]

Maintenant que Dieu lui a fait connaître le roi qu’Il va donner à son peuple, Samuel convoque Israël pour le lui présenter. Mais il faut prouver que ce choix vient bien de l’Éternel ; il va donc être confirmé devant tous par le tirage au sort. Saül est désigné et le peuple l’acclame à grands cris : « Vive le roi » ! Jour de fête et de joie ? Ah, plutôt, triste jour dans l’histoire d’Israël ! « Aujourd’hui vous avez rejeté votre Dieu » — lui déclare le prophète (v. 19). Cette scène nous transporte bien des siècles plus tard au moment où ce même peuple rejettera le Fils de Dieu en affirmant à Pilate : « Nous n’avons pas d’autre roi que César » (Jean 19, 15) ; ou encore, selon la parabole de Luc 19, 14 : « Nous ne voulons pas que celui-ci règne sur nous ». Ce n’est pas sur un trône, c’est sur une croix qu’Israël élèvera son Messie, une croix portant cette inscription : « Jésus le Nazaréen, le roi des Juifs ». Mais ce roi méprisé, outragé, couronné d’épines, paraîtra bientôt comme le « Roi de gloire » (Ps. 24), et non plus seulement comme le Messie d’Israël, car Il « dominera d’une mer à l’autre et… jusqu’aux bouts de la terre » (Zach. 9, 10).