2 Samuel 15, 1 à 12

[Chaque jour les Écritures, année 2, 24 avril]

L’attitude d’Absalom ne montre aucun travail de conscience. Il avait soigneusement préparé son coup d’état. Jour après jour, il s’était rendu à la porte de la ville, pour y rencontrer ceux qui avaient une affaire à juger. Il leur tendait la main, les embrassait et les interrogeait sur la raison qui les amenait. Ensuite il leur donnait à entendre que son père n’était pas capable de rendre convenablement la justice. Lui par contre, ajoutait-il, s’il recevait le pouvoir, ne manquerait pas de faire droit à leur cause. — Critiquer ses parents et prétendre qu’on en sait plus qu’eux est toujours un signe très inquiétant. Hypocrite et flatteur, Absalom réussissait pourtant de cette manière à se faire auprès de tout Israël une réputation de bienveillance, d’amabilité, de justice, aux dépens du roi son père. Il « dérobait les cœurs des hommes d’Israël » à leur seigneur véritable (v. 6). N’y a-t-il pas aujourd’hui encore des personnes (et des choses) habiles à dérober nos cœurs au vrai David ? Souvenons-nous que ces cœurs appartiennent au Seigneur Jésus Christ. Il a payé un prix suffisamment grand pour les posséder sans réserve et sans retour. — Dans les versets 7 à 12 nous voyons Absalom, couvrant son action infâme d’un prétexte religieux, organiser la conjuration qui doit, compte-t-il, le placer sur le trône.