1 Rois 3, 16 à 28

[Chaque jour les Écritures, année 2, 19 mai]

En Israël le roi était aussi le juge suprême, figure du Christ qui sera à la fois l’un et l’autre. Le jeune roi Salomon a d’autant plus besoin de la sagesse divine pour cette double tâche : gouverner et juger le peuple. Mais la promesse de Dieu s’accomplit sans tarder, et le célèbre jugement qu’il rend dans l’affaire de ces deux femmes, le fait connaître dans tout Israël comme ayant reçu « la sagesse de Dieu… pour faire justice » (v. 28). Ce n’était pas ainsi qu’Absalom avait essayé d’établir sa réputation de juge (2 Sam. 15, 4). Comment la justice aurait-elle pu régner si cet homme impie, révolté et meurtrier s’était emparé du trône que Dieu destinait à son jeune frère Salomon ? — Un seul a été plus sage que Salomon. Considérons Jésus, enfant « rempli de sagesse », étonnant les docteurs par Son intelligence (Luc 2, 40, 47), puis au cours de Son ministère répondant selon l’état de cœur de chacun, discernant les pièges qui Lui étaient tendus et confondant Ses adversaires. Admirons-Le en particulier dans cette scène où Il rend Son jugement au sujet d’une femme adultère : « Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle » — répond-Il aux accusateurs (Jean 8). « Quelle est cette sagesse qui lui est donnée ? » — disait-on de Lui (Marc 6, 2).