1 Rois 4, 20 à 34

[Chaque jour les Écritures, année 2, 21 mai]

Comparons le verset 20 et le verset 29. Le peuple et le cœur du roi ont une commune dimension : celle du sable sur les plages. Autrement dit, Dieu a donné à Son oint un cœur assez grand pour contenir, pour aimer tout ce grand peuple dont il a maintenant la charge. De même l’amour du Seigneur est à la mesure du nombre de ceux qui Lui appartiennent et n’est pas dépassé par leur multitude. La croix en a été la preuve. Cher lecteur croyant, Il vous aime autant que si vous étiez Son seul racheté. Jamais nous n’aurons fini de connaître et de comprendre « l’amour du Christ qui surpasse toute connaissance » (Éph. 3, 18, 19). — Cette belle préfiguration du règne millénaire de Christ évoque le repos que goûtera enfin la création, après avoir si longtemps gémi sous « la servitude de la corruption » (Rom. 8, 19-22). Salomon a parlé sur les bêtes, les oiseaux, les reptiles, les poissons. Christ le « Fils de l’homme » selon le psaume 8, « couronné de gloire et d’honneur », dominera sur toutes les œuvres de Dieu : « les brebis et les bœufs, tous ensemble, et aussi les bêtes des champs, l’oiseau des cieux, et les poissons de la mer… Éternel, notre Seigneur ! que ton nom est magnifique par toute la terre ! » (Ps. 8, 5-9).