1 Rois 9, 10 à 28

[Chaque jour les Écritures, année 2, 3 juin]

Donner au roi de Tyr des villes qui faisaient partie du pays d’Israël, était une faute grave de la part de Salomon. De même il peut nous arriver d’abandonner au profit du monde une portion de notre héritage. Prenons par exemple la manière dont nous employons la journée du dimanche. On se privera peut-être d’assister à une réunion pour faire plaisir à un ami ou à un parent. Soyons certains que de telles concessions sont une perte et pour l’un et pour l’autre. Comment pourrions-nous amener qui que ce soit à rechercher les vérités divines et les privilèges chrétiens en montrant que nous en faisons nous-mêmes bon marché ? Voyez Hiram ! Il n’apprécie même pas le geste de Salomon. — La fin du chapitre nous montre le roi, sage administrateur, fortifiant et organisant son royaume. Il est d’une part en relation avec l’Éternel (v. 25) et de l’autre avec les différents peuples et pays qui l’entourent. Et pour la première fois depuis les temps de Josué, tous les Cananéens sont assujettis. Nous nous souvenons qu’ils sont une figure des ennemis de nos âmes. Les ennemis de mon âme sont-ils en liberté, ou bien ai-je trouvé en Christ la force qui peut les assujettir ?