1 Chroniques 21, 14 à 30

[Chaque jour les Écritures, année 2, 11 septembre]

Sur cette même montagne de Morija, Abraham jadis avait offert son fils Isaac (Gen. 22, 2 ; 2 Chron. 3, 1). Mais Dieu avait arrêté sa main, de même qu’à présent Il retient celle de l’ange. Le jugement divin ainsi détourné tombera sous forme de feu sur l’holocauste qu’offre David (v. 26). Abraham, après avoir présenté lui aussi à la place d’Isaac un sacrifice de substitution, avait appelé ce lieu « Jéhovah-Jiré », c’est-à-dire : « En la montagne de l’Éternel il y sera pourvu » (Gen. 22, 14). — Pour ce qui nous concerne, nous savons de quelle manière solennelle il devait y être pourvu et nous savons aussi qui devait recevoir, à notre place, les coups du jugement de Dieu. La voix qui ici dit à l’ange : « Assez » ; puis lui ordonne de remettre l’épée dans le fourreau, cette voix est la même qui devait dire un jour : « Épée, réveille-toi contre mon berger, contre l’homme qui est mon compagnon… ; frappe le berger… » (Zach. 13, 7). Insondable et merveilleux mystère ! Le châtiment que nous méritions a été à tout jamais détourné. Parce qu’il est tombé sur Celui qui a été frappé à notre place : Jésus, le berger établi par Dieu, notre bon Berger, le « compagnon de l’Éternel ».