2 Chroniques 4, 1 à 22

[Chaque jour les Écritures, année 2, 26 septembre]

Toute recouverte d’or, la maison parle de justice parfaite et pure. Aussi l’adorateur ne pourrait s’en approcher sans être passé d’abord à l’autel d’airain des sacrifices. Cet autel est carré, et ses dimensions : vingt coudées de large et vingt coudées de long, sont identiques à celles de « l’oracle ». Autrement dit, les gloires de ce lieu très saint correspondent à la grandeur et à la perfection du sacrifice représenté par l’autel. — Il est question ensuite de « la mer » dont les douze bœufs rappellent le travail patient et persévérant de Christ selon Éphésiens 5, 26, ainsi que la fermeté à déployer dans toutes les directions pour résister aux influences extérieures et préserver la pureté. Après quoi seulement sont énumérés : les cuves, les chandeliers, les tables, l’autel d’or et les divers accessoires des sacrificateurs, comme pour nous rappeler que nous ne pouvons jouir des vérités représentées par ces objets qu’après nous être purifiés moralement à la « mer d’airain » (Ps. 26, 6 ; 2 Cor. 7, 1). — À l’exception de la coupe et du pain de la cène, l’adorateur du Nouveau Testament n’a plus devant lui ni objets visibles, ni « sacrements », ni cérémonies. C’est en toute simplicité qu’il est invité à participer au repas du Seigneur. Son culte est rendu en esprit et en vérité (Jean 4, 24).