2 Chroniques 10, 1 à 19

[Chaque jour les Écritures, année 2, 5 octobre]

Israël s’est assemblé à Sichem autour du nouveau roi et lui demande : « Allège notre dur service… ». Que conseillent les vieillards à Roboam ? « Si tu es bon envers ce peuple, et si tu es affable… » (v. 7). Et dans 1 Rois 12, 7 : « Si tu deviens le serviteur de ce peuple et que tu le serves… ». Tel est, même pour un roi, la seule façon de gagner ou de garder les affections d’autrui. Nos pensées se portent sur le Seigneur Jésus. Il est venu, non « pour être servi, mais pour servir » (Matt. 20, 26-28). Ses titres de gloire ne L’ont pas retenu dans Son chemin d’abaissement, d’amour et de dévouement. De sorte qu’Il s’est acquis maintenant tous les droits à l’obéissance des hommes (Phil. 2, 6-11). À l’image de ce grand modèle, ceux qui ont une position d’autorité doivent être les premiers dans le service. Car comment exiger l’obéissance et le dévouement quand soi-même on n’en donne pas l’exemple ? Roboam a refusé de servir son peuple. Est-il étonnant qu’en retour les dix tribus refusent aussi de le servir ? Son propre orgueil les a détournés du chemin de l’humble soumission. Et c’est la division ! Jamais plus, jusqu’à l’avènement du Seigneur, le peuple ne retrouvera son unité véritable.