2 Chroniques 18, 1 à 11, 28 à 34

[Chaque jour les Écritures, année 2, 14 octobre]

L’histoire de Josaphat se poursuit. Ce qui a fait tomber cet homme fidèle, ce sont ses fréquentations. Les relations mondaines, les échanges d’amabilités entre gens du même milieu social, ont été en piège à beaucoup de croyants (1 Cor. 15, 33). Voyez pour Josaphat quelles en ont été les conséquences ! 1º Il a été amené à conclure pour son fils une noble union en lui donnant comme femme une fille de la maison royale d’Israël qui n’est autre qu’Athalie ! Brillant mariage sans doute aux yeux des hommes ! En réalité point de départ d’une ruine immanquable de toute sa famille. — 2º Il renie son témoignage en se mettant au même niveau que le méchant roi d’Israël : « Moi je suis comme toi… » (v. 3). — 3º Enfin dans la crainte de déplaire à son royal ami, il se laisse entraîner dans la périlleuse récupération de Ramoth de Galaad. En vérité méditons et retenons Galates 1, 10. L’alliance que conclut Josaphat avec Israël, contre les Syriens, n’était pas meilleure que celle de son père Asa avec les Syriens, contre Israël. Elle finit par placer le malheureux roi dans une dramatique posture, la même que celle de Saül sur le mont Guilboa. Situation d’où Dieu seul, en réponse à son cri, peut par miracle le faire échapper (voir Ps. 120, 1) !