2 Chroniques 29, 20 à 36

[Chaque jour les Écritures, année 2, 31 octobre]

Il n’avait pas fallu moins de seize jours aux quatorze Lévites et à leurs frères pour procéder au complet nettoyage de la maison de l’Éternel et à sa remise en ordre. Mais il ne suffit pas qu’elle soit « vide, balayée et ornée » (Matt. 12, 44). Le culte de l’Éternel doit maintenant y être rétabli. À peine réalisée la sanctification du sanctuaire, Ézéchias de nouveau ne tarde pas un instant. Il se lève de bonne heure pour offrir les sacrifices avec les chefs de la ville et les sacrificateurs (toutefois sans prendre comme Ozias la place de ceux-ci). Remarquez que l’holocauste et le sacrifice pour le péché sont pour tout Israël. Ne l’oublions jamais : les croyants qui se souviennent du Seigneur autour de Sa table ne sont qu’une faible « expression » de tout le peuple de Dieu. Le pain et la coupe rappellent le sacrifice offert, non seulement pour le petit nombre de ceux qui sont présents, mais pour la multitude des rachetés composant l’Église universelle. — Enfin le cantique accompagne l’holocauste. Il ne pouvait le précéder. Pas de louange, pas de joie possible avant l’œuvre de Golgotha. Mais, maintenant qu’elle est accomplie une fois pour toutes, le service des vrais adorateurs peut commencer… et il ne finira jamais (Ps. 84, 4).