Néhémie 13, 15 à 31

[Chaque jour les Écritures, année 2, 18 décembre]

Malgré l’engagement que le peuple avait pris (chap. 10, 31), le repos du sabbat n’était pas non plus respecté. Néhémie prend les mesures les plus énergiques pour remédier à cette situation. — Ne devrions-nous pas, chers enfants de Dieu, attacher au moins autant d’importance au jour du Seigneur qu’Israël à son sabbat ? Certes nous ne sommes plus sous la loi. Mais il est triste que le dimanche puisse être considéré par certains chrétiens comme une simple journée de repos ou de loisir. Ou qu’il soit employé à un travail scolaire qui aurait pu être achevé la veille ! — À quoi nous font penser par contraste ces portes qu’il était nécessaire de fermer pendant la nuit pour se protéger contre les dangers du monde extérieur ? N’est-ce pas encore une fois à la sainte cité dont il est dit : « Et ses portes ne seront point fermées de jour : car il n’y aura pas de nuit là… Et il n’y entrera aucune chose souillée, ni ce qui fait une abomination ou un mensonge » (Apoc. 21, 25, 27). — Le rideau de l’histoire, à présent, tombe sur Israël. Il ne se lèvera que quatre siècles plus tard (exactement quatre cent quarante ans) sur son Libérateur et son Messie, à la première page du Nouveau Testament.