Job 42, 1 à 17

[Chaque jour les Écritures, année 3, 14 février]

Et nous arrivons au dénouement du livre, à la grande leçon que Job, enfin, a comprise. On l’appelle l’affranchissement, la délivrance du moi méprisable. Pendant que l’Éternel lui parlait toute la bonne opinion que Job avait de lui-même s’était progressivement évanouie. Au fur et à mesure, il découvrait avec effroi la méchanceté de son cœur. Lui qui s’était engagé à ne plus rien ajouter (chap. 39, 38) s’écrie : « J’ai horreur de moi et je me repens… ». Voilà ce que doit dire un homme « parfait et droit, craignant Dieu et se retirant du mal », lorsqu’il se tient dans la présence de Dieu ! — Job a été criblé comme le blé. Pénible travail, mais qui, comme pour Pierre plus tard, l’a débarrassé de la confiance en lui. Il peut maintenant fortifier ses frères et il prie pour ses amis (v. 10 ; comp. Luc 22, 32). — L’Éternel l’appelle à quatre reprises « mon serviteur Job » et blâme les trois consolateurs fâcheux. Il en envoie d’autres à Job, qui, ceux-là, lui apportent une vraie sympathie. Et, non seulement Il rétablit l’ancien état du patriarche, mais Il lui donne le double de tout ce qu’il possédait précédemment. Cependant Job a maintenant acquis quelque chose de plus précieux que tout : il a appris à connaître Dieu, en même temps qu’il apprenait à se connaître lui-même.