Psaumes 14 et 15

[Chaque jour les Écritures, année 3, 28 février]

Insensé vraiment, celui qui, devant tous les témoignages que Dieu a donnés de Sa puissance et de Son amour, ferme ses yeux, endurcit son cœur et déclare : Il n’y a point de Dieu (v. 1 ; Ps. 10, 4 ; Jér. 5, 12). Mais si tous les hommes ne sont pas des athées, tous sans exception sont dépourvus de la vraie intelligence. Car aucun ne recherche ce Dieu dont il reconnaît l’existence — à moins que Lui n’opère dans son cœur. — Il est affreux ce tableau de l’humanité telle que Dieu peut la contempler des cieux. Mais ne l’oublions pas, cette race rebelle et corrompue, par nature, c’est celle à laquelle nous appartenons vous et moi. — Après la triste constatation du psaume 14 :… « Il n’y a personne qui fasse le bien… », le psaume 15 peut à juste titre poser la question : « Qui séjournera dans ta tente… ? ». Le chapitre 3 des Romains, qui cite les versets 1 à 3 du psaume 14, révèle ensuite la glorieuse vérité qui nous concerne : d’entre ces hommes, tous démontrés pécheurs, Dieu justifie gratuitement ceux qui croient (v. 10-12, 22-26). — Les caractères de l’Israélite fidèle sont aussi ceux que la grâce doit produire chez un chrétien : justice et vérité dans la marche, les actes et les paroles ; bienveillance envers le prochain ; appréciation du bien et du mal selon la mesure divine (lire És. 33, 15, 16).