Psaume 37, 23 à 40

[Chaque jour les Écritures, année 3, 27 mars]

« Par l’Éternel les pas de l’homme sont affermis » (v. 23). L’indépendance nous caractérise par nature. Reconnaître que nous avons besoin de Dieu pour chaque pas de notre vie quotidienne est une vérité que nous n’admettons pas volontiers. N’attendons pas d’avoir fait de nombreuses chutes pour en être convaincus et pour accepter le secours du Seigneur. — Il est question dans ce psaume du juste (ou des justes). C’est le nom donné au résidu juif fidèle ; celui-ci possèdera le pays (v. 9, 11, 22, 29, 34) après le retranchement des méchants, affirmé lui aussi à cinq reprises (v. 9, 22, 28, 34, 38). L’enfant de Dieu aujourd’hui a le droit de porter le même titre (Rom. 5, 19). Comment un juste se fait-il reconnaître ? Il use de grâce et donne (v. 21). Sa bouche profère la sagesse, et sa langue parle la droiture ; la loi de son Dieu est dans son cœur (v. 30, 31). Amour, sagesse, vérité, attachement à la Parole, tous ces traits peuvent-ils se remarquer dans notre marche de chaque jour ? En retour, comptons sur la force, l’aide et la délivrance de Dieu (v. 39, 40). Que le juste soit abandonné est en effet inconcevable (v. 25 ; 2 Cor. 4, 9). Et pourtant, nous savons qu’il dut en être ainsi du « juste par excellence » (Job 34, 17 ; Ps. 22, 1).