Psaume 41

[Chaque jour les Écritures, année 3, 31 mars]

Par l’Esprit prophétique, Christ a déclaré à la fin du psaume 40 : « Et moi, je suis affligé et pauvre ». Pauvreté volontaire, destinée à nous enrichir (2 Cor. 8, 9) ! Bienheureux donc, celui qui comprend ce pauvre ! Mais aussi, qui sait se mettre à la place de tous les pauvres, des humbles, de ceux qui souffrent… Et bienheureux celui qui, en esprit sinon en réalité, prend comme son Maître cette position de pauvre (Matt. 5, 3) ! — Quels encouragements le verset 3 apporte aux malades ! En premier lieu la promesse du secours divin ! Même si l’être extérieur dépérit, l’homme intérieur est renouvelé de jour en jour par les soins du grand Médecin des âmes (2 Cor. 4, 16). Mais de plus, « tout le lit » du malade va se trouver miraculeusement transformé. Car la présence du Seigneur à son chevet a le pouvoir de changer sa langueur en joie. Douce compagnie, propre à lui faire oublier l’incompréhension ou l’indifférence dont il a pu être l’objet (v. 8) ! — Nous savons à quel moment s’est accompli le verset 9. Avec quelle tristesse le Seigneur a dû le citer, avant de donner au traître Judas « le morceau », qui le faisait reconnaître (Jean 13, 18, 26). — Et ce premier livre des Psaumes s’achève sur une louange éternelle à laquelle, amis croyants, nous pouvons joindre notre amen !