Proverbes 15, 1 à 15

[Chaque jour les Écritures, année 3, 23 avril]

Le moyen d’apaiser notre propre colère, nous l’avons appris hier, c’est la patience et la prière. Voici à présent un remède à la colère des autres : ce baume souverain s’appelle « une parole douce ». La réponse humble et paisible de Gédéon aux hommes d’Éphraïm en Juges 8, 1 à 3 a eu raison de leur irritation. Et ce n’est pas la moindre des victoires de cet homme de foi. À l’opposé, « une parole blessante », comme son nom l’indique, ouvre une blessure, qui est ensuite bien difficile à guérir. — Rapprochons les versets 5, 10 et 12 (ainsi que les v. 31, 32). Avoir égard à la répréhension et à la correction, permet de devenir avisé. C’est en tenir compte pour éviter de recommencer à mal faire. Le chapitre 13, 24 (et Héb. 12, 6 par rapport à Dieu) nous a affirmé que nos parents nous montrent leur amour en nous disciplinant ! Le secret pour accepter la répréhension est par conséquent de comprendre qu’elle est dictée par le vrai amour et qu’elle a en vue « notre profit ». Ne soyons pas comme le moqueur, qui n’aime pas celui qui le reprend (v. 12). — « La prière des hommes droits lui est agréable », affirme le verset 8. La droiture est en effet l’absence de volonté propre, la pleine soumission à la pensée de Dieu, lequel pourra alors exaucer une telle prière (1 Jean 5, 14, 15).