Matthieu 13, 18 à 30

[Chaque jour les Écritures, année 3, 26 juillet]

Parmi ceux qui entendent la parole, le Seigneur, dans Sa parfaite connaissance du cœur humain, distingue quatre classes de personnes. La première est comparée au sol battu du chemin, devenu dur à force d’être piétiné par tout le monde. Notre cœur ressemblerait-il à ce chemin sur lequel le monde passe et repasse, de sorte que la Parole ne peut plus y pénétrer ? — D’autres, comme ces « endroits rocailleux », sont des esprits superficiels. Leur conscience n’a pas été profondément labourée par la conviction de péché. Aussi l’émotion fugitive ressentie en entendant l’évangile n’est-elle que l’apparence de la foi. — Si la véritable foi a, nécessairement, des racines (invisibles), c’est à son fruit visible qu’elle se fait connaître. Sans œuvres, la foi est morte, étouffée comme ces grains levés au milieu des épines (Jacq. 2, 17). — Mais la semence est aussi tombée dans la bonne terre où l’épi pourra mûrir en sa saison. — La parabole de l’ivraie nous apprend que l’ennemi n’a pas seulement ravi la bonne semence chaque fois qu’il le pouvait (v. 19) mais qu’il en a aussi semé de la mauvaise pendant que les hommes dormaient. Le sommeil spirituel nous met à la merci de toutes les mauvaises influences. Aussi sommes-nous continuellement exhortés à la vigilance (Marc 13, 37 ; 1 Pier. 5, 8 etc.).