Jérémie 51, 27 à 46

[Chaque jour les Écritures, année 3, 8 novembre]

Bien des expressions de ces chapitres sont reprises dans l’Apocalypse à propos de la Babylone future. Celle-ci n’est plus une ville, mais un vaste système religieux, contrefaçon satanique de l’Église de Christ, qui prendra tout son essor après que cette dernière aura été enlevée. Dans ce déploiement de mal, l’appel divin se fait entendre à plusieurs reprises : « Sortez du milieu d’elle, mon peuple » (chap. 50, 8 ; 51, 6, 45 ; Zach. 2, 7 ; Apoc. 18, 4). En effet, rester à Babylone après la condamnation prononcée par Dieu, c’est d’une part participer à ses péchés, et d’autre part s’exposer à partager ses plaies. Un ordre semblable est adressé aujourd’hui par le Seigneur à tous les siens encore dispersés dans les différents milieux de la chrétienté professante : « Qu’il se retire de l’iniquité, quiconque prononce le nom du Seigneur » (2 Tim. 2, 19). Mais, tout en constatant autour d’eux cette iniquité, certains croyants estiment devoir, malgré tout, rester dans un milieu reconnu mauvais ; ils espèrent par leur bonne influence contribuer à son amélioration. C’est se bercer d’une illusion, et en même temps s’estimer plus sage que Celui qui leur enjoint d’en sortir (2 Cor. 6, 14-18).