Lamentations de Jérémie 4, 7 à 22

[Chaque jour les Écritures, année 3, 19 novembre]

La corruption en Israël a gagné jusqu’à ses nazaréens, c’est-à-dire ceux qui (comme les chrétiens aujourd’hui) doivent se distinguer par la pureté de leur conduite et leur entière séparation pour Dieu. Ils sont au comble de la déchéance. « On ne les connaît pas dans les rues » (v. 8). Rien ne les fait plus remarquer parmi les autres malheureux habitants de Jérusalem ! Demandons-nous dans quelle mesure notre comportement au milieu du monde nous fait reconnaître comme étant véritablement mis à part pour le Seigneur. — Et quant à ceux qui étaient chargés de veiller sur le peuple, à savoir ses prophètes et ses sacrificateurs, ils avaient versé le sang des justes (v. 13) ! Jérémie était bien placé pour le savoir (Jér. 26, 8). — « Notre fin est proche… notre fin est venue » disent les affligés du peuple (v. 18) après avoir inutilement attendu « un secours de vanité » et constaté que personne ne pouvait les sauver (v. 17). Eh bien ! c’est le moment où Dieu déclare : « La peine de ton iniquité a pris fin » (comp. És. 40, 1, 2). Ce sera le tour d’Édom de subir le châtiment. Il en est toujours ainsi. Quand il est devenu évident que rien ne peut nous venir en aide et que nous sommes au bout de nos propres forces, le moment est arrivé pour Dieu d’intervenir souverainement et de nous délivrer.