Marc 1, 1 à 13

[Chaque jour les Écritures, année 3, 21 novembre]

L’évangile selon Marc est celui du parfait serviteur. Aussi n’y trouvons-nous pas le récit de la naissance du Seigneur Jésus, ni non plus Sa généalogie. Car pour apprécier un serviteur, seules comptent ses qualités d’obéissance, de fidélité, de promptitude… Mais Il est désigné dès les premiers mots comme le Fils de Dieu pour que le lecteur ne se méprenne pas sur la personne dont l’humble service va lui être raconté : il s’agit d’un esclave volontaire. Étant en forme de Dieu, Jésus a Lui-même pris la forme d’esclave (Phil. 2, 6, 7). — Précédé par le témoignage de Jean, le Seigneur commence donc immédiatement Son ministère, et ce premier chapitre est caractérisé par l’emploi du mot aussitôt (onze fois). — Jésus se soumet au baptême. Bien que « saint, innocent, sans souillure » (Héb. 7, 26), Il prend place au milieu des pécheurs repentants. Mais pour qu’Il ne soit pas confondu avec eux, Dieu fait du ciel une solennelle déclaration au sujet de Son « saint serviteur Jésus » (Act. 4, 27, 30), déclaration qui devance Son ministère. Ce n’est pas : en toi je trouverai ; mais « j’ai trouvé mon plaisir ». — Puis Jésus est poussé par l’Esprit au désert pour y lier l’Ennemi qui nous tenait asservis (voir chap. 3, 27). Partout où le péché nous avait amenés, l’amour et l’obéissance ont conduit Jésus pour notre délivrance.