Luc 3, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 4, 1 mai]

Les routes de jadis étaient en général si mauvaises qu’il fallait les réparer et les rectifier chaque fois que le cortège d’un haut personnage devait y passer. Vu dans un sens moral, c’est le service de Jean le baptiseur. Chargé de préparer la venue du Messie, il avertit les Juifs que leur qualité d’enfants d’Abraham ne suffit pas à les mettre à l’abri de la colère. Ce que Dieu réclame d’eux c’est la repentance accompagnée de fruits réels. La repentance ou la colère, oui, tel est le choix laissé à Israël et à tout homme. — Des personnes appartenant à différentes classes s’adressent à Jean les unes après les autres et il a quelque chose à dire à chacune de la part de Dieu. Ainsi la Parole répond-elle à tous les états et à toutes les circonstances. — En dernier lieu ce sont des hommes de guerre qui se présentent. Ceux-là s’attendaient peut-être à être enrôlés sous la bannière du Messie dans une armée de libération du joug romain. La réponse de Jean a dû alors les surprendre (v. 14). Ne pensons pas que le Seigneur ait besoin de nous pour accomplir des actions d’éclat. Ce qu’Il attend de notre part c’est un témoignage d’honnêteté, de douceur et de contentement dans la situation où nous nous trouvons (1 Cor. 7, 24).