Luc 6, 1 à 19

[Chaque jour les Écritures, année 4, 9 mai]

Le Seigneur Jésus était venu introduire un nouvel ordre de choses. Mais Israël trouvait meilleur l’ancien régime de la loi (comp. chap. 5, 39). L’homme est tel, qu’il préfère des ordonnances parce qu’elles lui permettent de se glorifier en les accomplissant tant soit peu ; tandis que la grâce l’humilie en le considérant perdu. Pour ce motif les Juifs tenaient fortement au sabbat, et le Seigneur donne à ce sujet deux leçons aux pharisiens : l’une tirée des Écritures et de l’histoire d’Israël (v. 3, 4), l’autre de Son propre exemple d’amour (v. 9, 10). Seul effet sur leurs cœurs : ils trament un complot pour se débarrasser de Lui ! — Puis le Maître désigne Ses apôtres ; mais avant de le faire, Il prie une nuit entière. Quelle importance avait ce choix pour l’œuvre qui devait être accomplie ensuite ! Le Seigneur Jésus connaissait le caractère naturel de tous Ses disciples, ce que chacun avait à acquérir et à abandonner… Il les connaissait mais Il les aimait, comme Il vous connaît et vous aime (Jean 10, 14, 27). — Et puis il s’agissait pour Celui qui savait toutes choses de prendre avec Lui le traître Judas ! Mais là encore triomphe Sa soumission parfaite. Jésus était venu accomplir les Écritures.