Jean 12, 20 à 36

[Chaque jour les Écritures, année 4, 2 août]

On a retrouvé dans d’anciens tombeaux égyptiens du blé vieux de milliers d’années, qui était encore capable de germer. Cependant, quel que soit le temps écoulé, et même conservé dans le plus précieux des vases, ce grain ne pouvait s’y multiplier. Pour que des épis jaillissent, chargés d’autres grains semblables à la semence, il fallait que celle-ci soit placée dans la terre, soit sacrifiée. C’est la figure que Jésus emploie pour parler de Sa mort. Le désir de Le voir, exprimé par des Grecs, a porté Ses pensées sur les merveilleuses conséquences de Sa croix : la bénédiction des nations sous la domination universelle du Fils de l’homme ; beaucoup de fruit (v. 24 fin) ; le jugement de Satan (v. 31) ; tous les hommes attirés à Lui-même (v. 32). Mais ce que cette heure comporte de souffrances pour Lui passe aussi devant Son âme sainte. Et Il se tourne vers Dieu qui Lui répond du ciel par la promesse de la résurrection (v. 28). — Pour le peuple juif, c’était le crépuscule. La lumière allait disparaître à l’horizon : Jésus allait les quitter (v. 35 ; Jér. 13, 16). Le jour actuel de la grâce s’achève lui aussi. Le moment vient où il ne sera plus possible de croire (comp. v. 40). Il y a eu pour Jésus un solennel « maintenant » (v. 27, 31). Pour nous maintenant est le temps de croire en Lui.