Jean 18, 1 à 11

[Chaque jour les Écritures, année 4, 14 août]

Après « la gloire que tu m’as donnée » (chap. 17, 22), vient « la coupe que le Père m’a donnée » (v. 11). Dans une entière dépendance, Jésus reçoit l’une et l’autre de la main de Son Père. Mais, en accord avec le caractère de cet évangile, nous n’avons pas ici « l’angoisse du combat » (Luc 22, 44). Dans la pensée du Fils obéissant, l’œuvre est déjà achevée (chap. 17, 4). — Le misérable Judas sait où conduire la bande armée qui doit se saisir du Seigneur. Car c’est le lieu de bien des rencontres intimes et précieuses auxquelles lui-même avait participé. — Celui qu’on appelle avec mépris « Jésus le Nazaréen » n’est autre que le Fils de Dieu. Dans la pleine connaissance de ce qui allait arriver, Il s’avance au-devant de cette troupe menaçante. Et Il donne de Sa puissance souveraine une preuve qui aurait permis de Le reconnaître d’après les Écritures (Ps. 27, 2) : d’une seule parole, Il jette à terre Ses ennemis. Mais quelle est la pensée de Son cœur dans ce moment si terrible pour Lui ? Encore et toujours Ses chers disciples. « Laissez aller ceux-ci », commande-t-Il à ceux qui sont venus Le prendre. Jusqu’au dernier instant, le bon Berger aura veillé sur Ses brebis. Maintenant l’heure est arrivée où Il va mettre Sa vie pour elles (chap. 10, 11).