Jean 18, 28 à 40

[Chaque jour les Écritures, année 4, 16 août]

En conduisant Jésus au gouvernement romain, les Juifs veillent à ne pas être souillés… tout en chargeant leur conscience du plus affreux crime jamais commis ! — L’apôtre Paul donne en exemple à Timothée « la belle confession » du Christ Jésus devant Ponce Pilate (1 Tim. 6, 13). Quoiqu’il pût Lui en coûter, le Seigneur affirme Sa royauté, tout en précisant que Son royaume n’est pas de ce monde. Ce verset 36 devrait éclairer tous ceux qui aujourd’hui combattent, autrement dit déploient beaucoup d’efforts, pour établir le royaume de Dieu sur la terre. L’amélioration progressive du monde pour permettre au Seigneur de venir y régner n’est qu’une illusion. Si Lui n’a pas produit cette amélioration, comment les chrétiens chercheraient-ils à le faire ? — « Qu’est-ce que la vérité ? » demande Pilate. Mais il n’attend pas de réponse. Il ressemble à tant de personnes que cette question n’intéresse pas — parce qu’elles redoutent au fond d’avoir à mettre leur vie en accord avec ce qui leur sera répondu. La vérité était devant Pilate dans la personne de Jésus (chap. 14, 6). En vain cherche-t-il à échapper à sa responsabilité en proposant de relâcher le prisonnier pour la Pâque ! D’une seule voix, les Juifs réclament à Sa place la libération du brigand Barabbas.