Jean 19, 17 à 30

[Chaque jour les Écritures, année 4, 18 août]

Celui qui, quelques jours plus tôt, était entré à Jérusalem dans toute Sa royale majesté, en sort maintenant « portant sa croix ». Le même contraste apparaît dans l’écriteau que Pilate place sur la croix : « Le roi des Juifs », c’est « Jésus le Nazaréen ». Il est crucifié entre « deux autres », mis au rang des malfaiteurs. Toutefois cet évangile ne nous rapporte pas les outrages subis de la part de « ceux qui passaient par là » (Matt. 27, 39), ni les terribles heures de l’abandon, quand Il portait nos péchés. Tout ici n’est que paix, amour et obéissance à Dieu. Le verset 25 mentionne la présence et les noms de quelques femmes au cœur brisé. Et Jésus confie Sa mère au disciple qui connaît le mieux Ses affections. — Remarquons comment, jusque dans les moindres détails, tout doit se dérouler « afin que l’écriture fût accomplie » : le partage des vêtements (v. 24), le vinaigre présenté au Sauveur (v. 28 ; voir aussi v. 36, 37). Alors Lui-même consomme l’ultime acte de Son obéissance volontaire : Il remet Son esprit (chap. 10, 18). Son amour a tout achevé, sur la croix. Et si quelqu’un pensait devoir encore faire quelque chose pour assurer son salut, qu’il écoute et qu’il croie ces derniers mots de son Sauveur mourant : « C’est accompli ».