Actes 2, 1 à 21

[Chaque jour les Écritures, année 4, 26 août]

Quelques jours se sont écoulés depuis l’ascension du Seigneur. Sa promesse, qui est aussi celle du Père, va s’accomplir (chap. 1, 4). Sous forme de « langues divisées, comme de feu », le Saint Esprit, personne divine, descend sur la terre et demeure sur les disciples. Aussitôt Sa puissance se manifeste en eux : ils deviennent capables de s’exprimer dans des langues qu’ils ne connaissaient pas. Dieu remédie ainsi en grâce à la malédiction de Babel (Gen. 11, 1-9). — La fête juive de la Pentecôte amenait chaque année à Jérusalem une foule considérable d’entre les Israélites dispersés au milieu des nations. Cette affluence va être l’occasion de la première grande réunion d’évangélisation. Mais quels sujets d’étonnement pour cette multitude ! Chacun peut entendre dans sa propre langue « les choses magnifiques de Dieu ». Et ceux qui leur parlent sont des « Galiléens » sans instruction (comp. chap. 4, 13 ; Jean 7, 15). Il n’est nullement nécessaire de faire partie d’une élite, ni d’avoir fait certaines études pour être ouvrier du Seigneur. Dépendre de Lui, se soumettre à l’action de Son Esprit, telles sont les seules conditions requises. Puisse chacun de nous les remplir !