Actes 5, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 4, 1 septembre]

Le chapitre 4 commençait par un « mais », qui annonçait l’action de l’ennemi depuis le dehors contre la vérité. Le chapitre 5 débute par un autre « mais » qui introduit son œuvre au-dedans pour corrompre l’Assemblée. Hélas ! Satan n’a cessé depuis lors d’être actif de cette double manière. L’esprit d’imitation, et le désir de se donner une apparence de piété, ont entraîné au mensonge Ananias et Sapphira. Pierre les reprend avec une sainte indignation, et ils sont aussitôt frappés par la main de Dieu. Leur sort éternel n’est pas ici en question. Il s’agit d’une manifestation du gouvernement de Dieu. Sous prétexte que nous sommes les objets de Sa grâce, ne pensons pas que Dieu ait le péché moins en horreur. Il est saint, et tels doivent être Ses enfants (1 Pier. 1, 15-17). — Une grande crainte s’empare des assistants. C’est un sentiment que nous devons aussi cultiver, vis-à-vis de Celui qui lit nos pensées les plus secrètes. — Les versets 12 à 16 nous parlent des miracles d’amour accomplis « par les mains des apôtres », et nous montrent aussi qu’il ne suffit pas d’admirer les croyants ; il faut faire soi-même le pas et se joindre au Seigneur (v. 13, 14). En Apocalypse 21, 8, les timides sont les premiers nommés parmi ceux qui sont éternellement perdus.