Romains 3, 19 à 31

[Chaque jour les Écritures, année 4, 23 octobre]

Devant le tribunal de Dieu, toute bouche est maintenant fermée. Les accusés sans exception sont reconnus coupables, condamnés par la loi à la peine de mort (v. 19). « Tous ont péché et n’atteignent pas à la gloire de Dieu ». C’est pourquoi la sentence terrible : « tu mourras certainement », déjà annoncée par Dieu avant la chute de l’homme (Gen. 2, 17), va être confirmée : « les gages du péché, c’est la mort » (chap. 6, 23). Pour l’incrédule, gentil ou juif, ce jugement est définitif et le tribunal devant lequel tous comparaîtront un jour est une effrayante réalité (Apoc. 20, 11…). Mais voici l’avocat qui intervient en faveur de ceux qui, tant juifs que gentils, L’ont choisi par la foi. Il ne cherche pas à minimiser les fautes commises, ainsi que le font les avocats devant les tribunaux des hommes. Il plaide au contraire en disant : La sentence est juste, mais elle a déjà été exécutée ; la dette est acquittée ; une mort, la mienne, a payé l’affreux salaire de leurs péchés. — Oui, la justice de Dieu est satisfaite car un crime expié ne peut être porté en compte une seconde fois. Et si Dieu est juste en condamnant le péché, Il est également juste en justifiant le pécheur « qui est de la foi de Jésus » (v. 26).