Romains 5, 1 à 11

[Chaque jour les Écritures, année 4, 26 octobre]

Acquitté, le croyant laisse éclater sa joie (v. 1). La paix avec Dieu est désormais sa part inestimable. Il est réconcilié avec le souverain Juge et cela par l’acte même qui aurait dû à tout jamais attirer Sa colère : « la mort de Son Fils » (v. 10) ! En vérité, l’amour de Dieu ne ressemble à aucun autre. C’est bien « son amour à Lui », dont tous les motifs sont en Lui-même. Il a aimé de pauvres êtres qui n’avaient rien d’aimable, avant qu’ils fassent le moindre pas vers Lui, lorsqu’ils étaient encore sans force, impies (v. 6), pécheurs (v. 8) et ennemis (v. 10 ; 1 Jean 4, 10, 19). Or c’est cet amour-là qui est maintenant versé dans notre cœur. — En face du monde qui se glorifie d’avantages présents et passagers, le croyant, loin d’être honteux (v. 5), peut se prévaloir de son ineffable avenir : la gloire de Dieu (v. 2). Et même, chose paradoxale ! il est capable de trouver de la joie dans ses tribulations présentes. Car elles produisent de précieux fruits (v. 3, 4) qui rendent son espérance d’autant plus vive et plus fervente. « Et non seulement cela… » (v. 11) : nous avons le droit de nous glorifier dans les dons, mais avant tout dans Celui qui nous les dispense : Dieu Lui-même, devenu notre Dieu par notre Seigneur Jésus Christ.