Romains 8, 22 à 30

[Chaque jour les Écritures, année 4, 3 novembre]

Sur cette terre, souillée par le péché, règnent l’injustice, la souffrance et la peur. L’homme a assujetti toute la création, y compris aujourd’hui le cosmos, au service de sa vanité (v. 20), de sa corruption (v. 21). Les soupirs de tous les opprimés montent vers le grand Juge (Lam. 3, 34-36). Nous-mêmes aussi nous soupirons dans « le corps de notre abaissement » (Phil. 3, 21). Nous ressentons la fatigue du péché qui nous environne et que, de plus, il nous faut continuellement juger en nous-mêmes (v. 13). Notre infirmité est grande : nous ne savons ni comment prier ni que demander. Aussi est-ce encore une fonction de l’Esprit que d’intercéder en notre faveur dans un langage que Dieu comprend (v. 27). Nous ne savons pas davantage ce qui est bon pour nous. Mais le verset 28 nous affirme que tout ce qui arrive a été préparé par Dieu et finalement s’insère dans « son propos », dont Christ est le centre. Car c’est pour donner à Son Fils des compagnons dans la gloire que Dieu a préconnu, prédestiné, appelé, justifié, glorifié ces êtres, jadis misérables et perdus, qu’Il prépare actuellement pour leur céleste vocation (v. 29). Chaîne sublime des conseils divins qui relie l’éternité passée à l’éternité à venir et qui donne son sens au moment présent.