1 Corinthiens 6, 1 à 20

[Chaque jour les Écritures, année 4, 26 novembre]

Un autre désordre existait à Corinthe. Des frères avaient été jusqu’à porter leurs différends devant les tribunaux de ce monde. Triste témoignage vraiment ! L’apôtre reprend aussi bien celui qui n’a pas supporté l’injustice que celui qui l’a commise. Puis il envisage les principaux vices courants parmi les païens et déclare solennellement qu’il n’est pas possible d’être sauvé tout en continuant à vivre dans l’iniquité. — Voilà ce que vous étiez, certains d’entre vous, conclut-il. Mais aussi, voilà ce que Dieu a fait : vous avez été lavés, sanctifiés, justifiés ! Est-ce pour vous souiller de nouveau ? — Le péché mis à part, rien ne m’est défendu… mais tout peut m’asservir si je n’y prends pas garde (v. 12). « Le mal n’est pas dans les choses, mais dans l’amour pour les choses qui est dans le cœur » (J.N.D., Notes sur Luc p. 69). — Les versets 13 à 20 concernent la pureté. Qu’ils soient tout spécialement gravés dans le cœur du jeune homme chrétien, plus exposé aux tentations charnelles. Son propre corps ne lui appartient plus. Dieu l’a racheté — à quel prix, ne l’oublions jamais ! — afin d’en faire pour Christ un membre de Son corps (v. 15) et pour le Saint Esprit un temple qui doit être saint comme l’est son hôte divin (v. 19).