1 Corinthiens 11, 17 à 34

[Chaque jour les Écritures, année 4, 3 décembre]

Il y avait des partis à Corinthe. Même les réunions s’en ressentaient. Les riches faisaient honte aux pauvres et excitaient leur jalousie. Chose plus grave encore, la cène, confondue avec l’agape (le repas en commun), était prise indignement par beaucoup. C’est l’occasion pour l’apôtre de rappeler ce que le Seigneur lui a spécialement révélé. La cène est le saint souvenir d’un Christ qui s’est livré pour nous. Un souvenir qui certes parle au cœur de chaque participant, mais aussi qui proclame universellement ce fait capital : Celui qui est le Seigneur a dû mourir. Et, jusqu’à Son retour, nous sommes invités à annoncer cette mort du Seigneur dans le langage si grand et si simple qui nous a été enseigné. — Enfin ce mémorial parle à la conscience du croyant. Car la mort de Christ signifie la condamnation du péché. Prendre la cène sans s’être d’abord jugé expose donc (pour la terre) aux effets de cette condamnation. Ainsi s’expliquait la faiblesse de plusieurs à Corinthe (et peut-être même parmi nous), la maladie, la mort même, qui avaient frappé certains (v. 30). Néanmoins la crainte ne doit pas nous tenir à l’écart (v. 28). Elle peut et doit s’accorder avec une réponse fervente à Celui qui a dit : « Faites ceci en mémoire de moi » (v. 24, 25).